Partager la publication "Dilecta, 2021 l’année du renouveau !"
Créée en 1913, Dilecta a équipé des champions jusqu’en 1968 avant de fermer ses portes… Elle renait cette année avec Éric Vanhaverbeke aux commandes. Un passionné de cyclisme de longue date qui en fait aussi une affaire de famille !
Dilecta, le nom ne vous dit peut-être pas grand chose… A part à ceux qui ont étudié le latin, la locution veut dire ce qu’on adore ou chérit. Et aussi aux cyclistes qui s’intéressent à l’histoire de leur sport. Car Dilecta c’est une marque qui a compté ! En effet, si sa production était « généraliste » avec des vélos de course, de randonnées, de ville ou des porteurs, elle participa aussi aux plus grandes compétitions dès 1925 via l’équipe Dilecta-Wolber.
Cet engagement (sportif), qui se termina fin 1967, lui permit d’avoir sous ses couleurs les frères Pélissier, les fameux Forçats de la Route d’Albert Londres, André Darrigade, le champion du Monde 1959, mais aussi de porter le Maillot Jaune à plusieurs reprises. La marque, victime de la concurrence, ferma ses portes en 1968, tirant le rideau sur une histoire riche de 55 ans d’existence et de 36 années de compétitions au plus haut niveau.
Dilecta en 2021, Acte 2 !
Éric Vanhaverbeke qui relance cette marque prestigieuse en ce printemps 2021 est dans son élément ! En effet, fils de Jean-Pierre Vanhaverbeke, l’ancien coureur professionnel de Kamomé-Dilecta, il baigne dans le milieu du cycle depuis son enfance. A tel point que c’est aussi devenu son monde professionnel ! Il occupa ainsi divers postes de dirigeant chez MBK, Hutchinson et Look. Des marques françaises. Alors en se replongeant dans ses souvenirs d’enfance, est né le projet de remettre en selle la marque. A l’origine, la marque créée par Albert Chichery était implantée dans l’Indre dans la ville de Le Blanc. C’est dans cette région, en Touraine, que la marque reprend son cours cette année.
Elle n’est plus généraliste mais « spécialiste » désormais. Spécialiste du vélo de course et de Gravel réalisés de façon artisanale, en petite série et en acier. Conserver un savoir-faire, une production française d’exception et permettre au pratiquant féru de beau matériel d’assembler un vélo unique sont quelques-uns des objectifs de cette relance. L’entreprise reste à taille humaine et limite son offre à deux modèles pour le moment.
Des noms légendaires
Le vélo de route se nomme le Le Blanc en hommage à la localité qui a vu naître Dilecta. Le Gravel est le Forçat, clin d’oeil aux frères Pélissier qui devaient affronter des routes assez proches du Gravel à l’époque de leur rencontre avec Albert Londres… Ces machines sont assemblées sur la base de tubes Columbus Spirit HSS. L’assemblage est réalisé par soudo-brasure, avec des soudures polies par la suite. Les cadres sont associés à une fourche carbone adaptée à la pratique. Les deux modèles sont disponibles en 16 coloris, en cadres nus et en vélos montés à partir d’avril 2021. Le premier modèle de Le Blanc sera disponible à partir de 4 990 €, pour le Forçat le tarif de départ sera à 4 290 €.
Contact : Dilecta Cycles
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