Partager la publication "Vittoria Pit Stop pour réparer vite !"
La crevaison est la « panne » la plus fréquence du cycliste. La réparer vite et bien est le rêve de tout un chacun lors d’une sortie importante. Avec la bombe Pit Stop, Vittoria apporte une réponse à ce problème. Voyons ce qu’il en est vraiment sur le terrain !
Réparer et regonfler en un seul geste et en quelques secondes, c’est la promesse du Vittoria Pit Stop. Cette bombe déclinée en trois tailles, 75 ml, 100 ml et 125 ml couvre les besoins des routiers, du gravel et du VTT. Nous utilisons ce produit depuis plus de 15 ans, voici ce qu’il faut savoir sur son usage.
Le Vittoria Pit Stop, une bombe de réparation universelle
Le Vittoria Pit Stop se présente sous la forme d’un aérosol léger. Il est à peine plus lourd qu’une cartouche de CO2 avec ses 78 g ( 5 ml), il est annoncé compatible avec les chambres à air latex, Butyl, le tubeless et les valves Presta. L’aérosol est surmonté d’un capuchon de protection qui évite la vidange intempestive de la bombe et d’un embout qui va assurer le transfert de la solution et du gaz dans le pneumatique.
Sur la route avec le Vittoria Pit Stop
Une fois la crevaison ressentie, il faut s’arrêter, enlever le corps étranger, purger le pneumatique du reste de son air, placer la valve en haut et à la verticale et y connecter l’embout. On pousse alors la bombe Vittoria Pit Stop contre la jante, de la solution sous forme de mousse passe alors avec le gaz. En 30 secondes la bombe est vidée, de la mousse déborde de l’adaptateur et de la valve. On fait tourner rapidement la roue et on part rouler de suite pour sceller le trou.
La réparation est efficace sur les boyaux et les tubeless en conditions sèches ou humides, avec un pneu cela peut être plus aléatoire. La pression de gonflage obtenue est alors à peine de 4 bars dans le meilleur des cas. Avec un tubeless ou un boyau on roule quasiment normalement, avec un pneu non… Le latex et le butyl sont de plus assez perméables au gaz de la bombe. Si on est à moins de 30 minutes de l’arrivée de sa sortie ou d’un point de dépannage, on peut rouler. Si on est à plus à plus d’une demi-heure du but, il va falloir s’arrêter car on sera vite à 2 bars seulement. On va alors remettre la valve en haut, purger intégralement le gaz et refaire la pression avec une cartouche de CO2 ou une pompe. Il faut bien chasser le gaz, car il va s’en aller une fois la pression refaite et donc la faire baisser dans les kilomètre qui suivent. À titre personnel, il nous est même arrivé de crever à l’échauffement avec des boyaux, de les réparer au Vittoria Pit Stop, de les purger du gaz, de refaire la pression et de prendre part à la course avec sans souci !
Fiche technique Vittoria Pit Stop
- Matériaux : Latex liquide
- Caractéristiques : convient pour les chambres butyl, latex et les tubeless
- Contenance : 75 ml (route), 100 ml (gravel) et 125 ml (VTT)
- Prix : 12 € (75 ml), 13 € (100 ml), 14 € (125 ml)
Notre avis sur le Vittoria Pit Stop
On l’oubliera pour les pneus, en revanche pour les boyaux et les tubeless, le Vittoria Pit Stop remplira parfaitement sa mission. La réparation est durable, un boyau crevé dépanné ainsi a pu être utilisé jusqu’à usure complète sur presque un an. Maintenant le coût de la bombe de réparation la réserve aux grandes occasions. Mais elle peut être utile aussi en prévention dans des boyaux. En injectant une demi-bombe de Vittoria Pit Stop dans un boyau il est protégé des crevaisons pendant au moins six mois et cela ne se ressent pas au roulage. Après il y a des chances que le latex coagule sous la forme d’une boule. On ne la sentira qu’en pliant le boyau mais pas en roulant.
A retenir :
Les points positifs
- Résistance de la réparation
- Rapidité d’action
- Efficacité tubeless
- Efficacité boyau
Les points à améliorer
- Prix
- Pression très basse
- Manque d’efficacité sur les pneus
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