Coup d’œil sur le matériel utilisé sur le Paris-Tours 2019
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Course de fin de saison marquée par sa vitesse, Paris-Tours 2019 dont c’est la 113 édition comporte des portions Gravel qui modifient son déroulement. Quels matériels utilisent donc les champions pour affronter ces sentes piègeuses ?
Au départ de Chartres, pour ce Paris-Tours 2019, le peloton dispose de machines rutilantes qui vont affronter le parcours rapide de cette classique qui clôt maintenant la saison européenne de cyclisme sur route.
Des vélos rigides, aéros et légers !
Paris-Tours a toujours été la Classique la plus rapide du calendrier. Depuis 2018, en plus des côtes, les coureurs ont à composer avec des chemins de vignes qui apportent leur lot de crevaisons… on retrouve donc sur la ligne de départ des vélos et des roues dédiés à la vitesse. Lapierre Aircode, Cervélo S5, Look 795 Blade RS, Ridley Noah et BMC Teammachine Road en sont les meilleurs exemples. Mais d’autres équipes utilisaient des vélos légers comme le Fuji SL ou le Colnago C64.
Le Ridley Noah à disque des Lotto-Soudal est très pur dans ses lignes. 
Les Eddy Merckx 525 étaient les machines choisies par Ag2R mais aussi par Sport Vlaanderen Baloise. Le champion de Lituanie a droit à sa personnalisation sur son Merckx 525. Delko Marseille dispose d’un vélo de choix pour aller vite avec le Look 795 Blade RS. L’équipe Euskadi Basque Country utilise uniquement l’Orbea Orca Aero. Brian Coquard de Vital Concept est également un fidèle de L’Orbea Orca Aero. Chez Arkea Samson on a misé sur le BH G7. Israel Cycling Academy utilise des De Rosa Protos. Et des De Rosa SK. Wallonie-Bruxelles roule sur Ridley Noah et Hélium. UAE roule sur des Colnago C 64. Le vainqueur 2019, Søren Kragh Andersen roule sur un Cervélo R5 à patins. Les Cube Lite Litening C68 sont toujours d’actualité chez Wanty Goubert. Nike Terpstra roule sur le nouveau Wilier Zéro SLR. Les coureurs de Groupama FDJ se répartissaient sur des Lapierre Aircode SL et des Xelius SL. Le Team Rally UHC roule sur des Felt FR. En orange, on aura reconnu les Factor O2 de Roompot Charles. Pas de changement chez Cofidis avec les Kuota Khan. Un Pinarello Dogma monté en Ultegra ! C’est le vélo de Riwal Readynez.
Tout est affaire d’équipement !
En matière de jantes, on est au dessus des 40 mm dans toutes les équipes. On note aussi que de nombreux coureurs ont choisi d’utiliser des plateaux de 54 dents… Avec un 11 dents cela augure d’une vitesse moyenne élevée ! Un tradition sur Paris-Tours ! Les chapes de dérailleurs à grosses roulettes connaissent un réel succès également, on les retrouve uniquement sur les vélos équipés en Shimano.
Quand le second fait aussi bien que le premier…
De nombreuses équipes utilisent également le Shimano Ultegra Di2. Et ce aussi bien pour des machines de secours que sur les vélos de course. Le numéro deux de la gamme nippone est parfaitement à la hauteur !
Les Lotto-Soudal équipent leurs vélos de roulements céramique C-Bear. Les trains de galets Ceramic Speed ont du succès. On les trouve sur des vélos équipés en Shimano Dura-Ace… Pour Clément Venturini c’était un plateau de 54 dents qui était associé à son pédalier Rotor 2InPower On trouvait également des chapes Ceramic Speed sur des dérailleurs Ultegra. Les pédaliers Rotor avec capteurs de puissance 2InPower étaient présents dans plusieurs équipes. Chez Saint-Michel Auber 93 on utilise le capteur Quarq et un plateau de 54 dents aussi… Malgré leur puissance les Pro utilisent eux aussi des attaches rapides !
Combiner confort, performance et solidité
Sur ce Paris-Tours 2019 forcément les roues sont orientées aérodynamique. On retrouve donc des profils de 40 mm minimum aussi bien en jante à disque qu’à patins. Mais la « grosse » personnalisation costaux niveau des pneumatiques. Il y a énormément de 28 mm et un tout petit peu de 25 mm. Les boyaux sont majoritaires et on a privilégié les grosses sections.
La crevaison une inquiétude
Dans certaines équipes, on a même ressorti les FMB de Paris-Roubaix. Mais on note qu’il y a surtout beaucoup plus de tubeless que sur n’importe quelle épreuve. D’un coté, il y a le tubeless ready qu’on trouve chez UAE Team, Total Direct Énergie, Riwal Readynez, Wallonie Bruxelles entre autres. Et le tubeless façon Tufo chez Gazprom Rusvelo. Les Tufo étant des boyaux sans couture qui nécessitent un liquide préventif pour se réparer. Pas forcément un mauvais choix pour affronter les chemins de vignes.
Pour les vélos de Secours, Delko Marseille utilisait des roues Corima MCC Pour la course, les Delko Marseille ont utilisé des Corima 47. Une partie des roues de secours Mavic était en tubeless. Mavic a ressorti des boyaux types Clément Paris-Roubaix pour cette classique. Il y avait beaucoup de 28 mm, comme ici chez Lotto Soudal avec ce Vittoria Corsa. Michelin est toujours dans la course avec Cofidis mais en boyau ! Et en 25 mm… Chez UAE on roulait avec des roues Campagnolo Bora WTO tubeless. Comme ces Vittoria Corsa. Les Riwal Readynez utilisaient des tubeleless Vredestien sur leurs roues Scope. Sport Vlaanderen Baloise roule sur des roues Fulcrum 40 T et donc à boyaux. Chez Gazprom Rusvelo on fait confiance au boyau tubeless Tufo. Saint-Michel Auber 93 a ressorti les boyaux FMB Paris-Roubaix pour l’occasion. Les boyaux Continental Compétition de Paris Roubaix étaient de sortie également. Chez Arkea Samsic on utilisait des roues FFWD chaussées de boyaux Vittoria.
Les surprises…
Une course comme ce Paris-Tours 2019 qui mixe trois niveaux de compétition, (WorldTour, Continental Pro et Continental) permet de voir du matériel que l’on n’a pas ou plus l’habitude croiser, sur le Tour de France par exemple. Voici quelques échantillons …
Les Lotto-Soudal équipent leurs vélos de roulements céramique C-Bear. La selle Pro Stealth est utilisée par l’équipe Natura4ever Roubaix Lille Métropole. quand on nécessite une position assez basse sur l’avant, la solution est d’adopter une potence avec cet angle. La traditionnelle feuille de route. Une façon artisanale d’indiquer les pièges à l’heure de la haute technologie… Pour tenir parfaitement les bidons, les porte-bidons des BMC Time Machine Road disposent de bandes de papier de verre. Chez Dimension Data on utilise le ruban de cintre Joystick qui dispose de bouchons de cintre aérodynamiques ! On retrouve dans de nombreuses équipes, les patins Campagnolo ou Fulcrum carbone. Y compris si les jantes ne sont pas de ces marques… Les pédales Time Pro 10 sont toujours présentes dans le peloton. Le ruban de cintre Lizard Skins donne un toucher et un grip important. Idéal quand les conditions de courses sont mauvaises. C’est le seul vélo équipé en Campagnolo EPS qui fixe ici le boîtier électronique. Le guidon du Look 795 Blade RS reste surprenant. Chez Delko Marseille on monte des étriers de freins TRP. L’équipe Sports Vlaanderen Baloise utilise les compteurs Pioneer. Les boutons sprinters sont de plus en plus placés ici sur les vélos en Shimano. Sur ce cintre Canyon un bout de mousse pour fixer une montre. Les pédaliers avec capteur de puissance Pioneer sont toujours dans le peloton avec Sport Vlaanderen Baloise. On utilise des patins bleus pour freiner sur les jantes Mavic. Cette potence est particulièrement longue, 15 cm… 
La personnalisation va loin chez Roompot Charles puisque même les valves des boyaux Maxxis High Road sont oranges… 
Harry Tanfield de Katusha utilise une selle ISM pour avoir plus de « confort ». Ce petit bout de mousse sert à éviter les bruit de frottements entre e guidon et le compteur. Lezyne produit également des compteurs GPS. Nous en avons croisé quelques uns sur ce Paris Tours. La plupart des équipes utilisant des disques utilise ce modèle. La classe ce petit porte plaque en carbone. Il n’y avait qu’une équipe en Speedplay : Rywal Readynez.
Contact : Site de la course
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