DT Swiss ARC 1100 DICUT Disc, la roue lenticulaire du futur

Effectivement… Maintenant pour mettre en œuvre les technologies de cette roue, le freinage à patin était-il possible ? La tendance pour les vélos de chrono et de triathlon est de combiner confort-aérodynamique-résistance au roulement et cela passe par une augmentation des sections. On peut discuter de la pertinence de la chose, mais toutes les sorties convergent vers cette solution. La jante de l’ARC 1100 est large avec ses 25 mm et doit pouvoir recevoir des pneus de 32 mm de section. Des dimensions incompatibles avec des étriers à patins. Cette roue illustre parfaitement la bascule de l’offre vers le freinage à disque, le tubeless ou le pneu. Le chrono qui était rétif à cela, vient de céder, il n’y a qu’à voir les sorties de vélos de chrono ou de triathlon et des roues pour les équiper ces derniers mois. Ce matériels sont au moins aussi efficients que ceux qu’ils remplacent, sinon on ne les verraient pas chez les athlètes professionnels. Le temps du patin est donc bien passé… Et la question qu’est-ce qui restera aux fidèles du freinage à patins est posée. On peut douter qu’il y ait désormais beaucoup d’innovations en la matière. Il reste peu de cadres pour les patins, les nouvelles roues sont à disques, quant aux groupes… Mais cette perte de diversité n’est pas une nouveauté. Les roue-libres se sont arrêtées à 8 vitesses, au-dessus c’était la cassette. Le moyeux sont passés de 126,5 mm de large à 130, à part élargir les cadres quand c’était possible, i n’y avait guère de solution… Les axes de pédalier carré, les jeux de direction fileté, les potences à plongeur, les pneus et de boyaux de 18, 20 et 22 mm sont rares et rarement modernes… . Chaque nouvelle technologie passe plus ou moins en force dans le public en éradiquant la précédente. On s’en plaint au début et puis après on y passe. Peu de gens regrettent les cale-pied, les pignons vissés sur les roue-libre ou les vitesses au cadre au final.