Découvrez le matériel utilisé par les pros sur le Ronde van Vlaanderen, la plus belle des classiques !
Du plat, du vent, des routes humides, des pavés à passer et des monts à gravir. Le Tour des Flandres 2023 se mérite et pour franchir la ligne à Oudenaarde, il faut des vélos performants mais fiables surtout...
Des pneumatiques confortables et adhérents
Avec les monts pavés ce sont les pneumatiques qui se révèlent les plus importants. Cette année le peloton évoluait entre le 28 et le 30 mm. Boyaux, pneus et tubeless étaient présents au départ. Les pressions descendait à 3,4 bars pour certains…
Une valeur permise par la section des tubeless. Les équipes « Vittoria » utilisaient dans leur grande majorité le nouveau Corsa Pro tubeless. Mais on trouvait aussi du Corsa (boyaux) pour Flanders-Baloise et du Corsa Control tubeless chez Jayco-Alula.
Pirelli proposait tout son catalogue, pneus, tubeless mais aussi boyaux. Chez Ag2R-Citroen on a hésité entre boyaux et tubeless. On a donc mis le boyau à l’arrière sur une roue Campagnolo Bora One 50, et le tubeless sur une Bora WTO 45.
Schwalbe fournissait ses tubeless Pro One alors que Cofidis était sur boyaux Michelin Power Cup. Chez Bingoal-WB on roulait en Hutchinson Fusion5 Tubeless. Mais c’est Continental qui était omniprésent sur les vélos de ce Tour des Flandres 2023 avec ses tubeless GP 5000 S et autres en 28 et 30 mm.
On retrouvait même la marque allemande sur les vélos d’Israel-Premier Tech en lieu et place des Maxxis ! Enfin dans les équipes « Specialized » on était en pneus S-Works Cotton chez TotalEnergies et Soudal-Quickstep et en tubeless S-Works chez Bora-Hansgrohe
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Un équipement assez courant pour le reste
Pas de révolution dans le reste du matériel et des vélos sur ce Tour des Flandres 2023. Pas de vélos spécifiques ou de nouveautés, mais du fiable ! On note cependant qu’en termes de développements, on met de plus en plus gros. On a ainsi vu une transmission 58-46 associée à une cassette 11-32, dans le Koppenberg cela fait long quand même !
Les roulements céramiques sont toujours répandus, mais il n’y avait qu’Israel-Premier Tech (et Peter Sagan !) pour exploiter des chapes de dérailleur avec gros galets comme les OSPW (CeramicSpeed). Coté groupes tout le monde sauf TotalEnergies et Flanders-Baloise était en 12 vitesses. Pas de groupe mécaniques, mais un dérailleur arrière Shimano GRX DI2 pour Peter Sagan !
On note aussi que plusieurs coureurs ont besoin de grandes « avancées » qui les ramènent sur des ensembles cintres-potences traditionnels. Ces longues potences permettent que les « itinéraires » de course scotchés dessus comportent en plus des kilomètres et des difficultés, le moment et la nature de l’alimentation ! Les selles en impression 3D s’implantent, elles gentiment dans le peloton, sans effet raz de marée cependant. Il y a ainsi beaucoup de Specialized S-Works Power Mirror dans les équipes de la marque et un peu ailleurs, quelques Selle Italia SLR Boost 3D et des fi’zi:k Vento Argo Adaptive. Pour les pédales, Shimano est omniprésent même dans des équipes qui utilisent d’autres marques de transmission.
C’est ainsi le cas chez Q36.5 Pro Cycling Team et pour Christophe Laporte qui les utilise avec des cales bleues chez Jumbo-Visma au lieu des Wahoo Speedplay Aero… On remarque que les Time employées sont le haut de gamme acier, XPro10, tandis que chez Look, on voit beaucoup de Keo 2 Max carbon en plus des Keo Blade Carbone. Enfin pour les wahoo Speedplay, ce sont les Aero qui sont plébiscitées. Et en complément de tout cela il y a les petits détails inclassables qui terminent le montage de ces vélos de pros !
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