Répétition du Tour de France, le Critérium du Dauphiné 2022 est l’occasion de découvrir une partie du matériel qui y sera utilisé. Visite du paddock !
L’édition 2022 du Critérium du Dauphiné touche à sa fin, les athlètes sont en forme et leur matériel prêt pour les grands rendez-vous qui arrivent. Et justement côté matériel à quoi nous attendre ? Cette saison c’est du côté des cadres que cela va bouger le plus, car du côté des transmissions, tout le monde a sorti ses groupes 12 vitesses en 2021. Même si dans le vaste peloton équipé par Shimano, nombre d’équipes sont encore en 11 vitesses. Les raisons ? Le panachage d’équipement, la disponibilité des capteurs de puissance, mais aussi le coût de l’équipement peuvent expliquer que les 11 vitesses font de la résistance. L’actualité c’est aussi la sortie chez Campagnolo de ses leviers de freins hydrauliques pour le contre-la-montre. Maintenant du côté des cadres, on devrait voir quelques nouveautés poindre le bout de leur nez dans les prochaines semaines. Il y a d’abordle nouveau cadre Cube que nous avions aperçu surle Dauphiné et le Tour 2021, puis le KTM Revelator Alto de B&B hôtels-KTM. Dans les coulisses, Trek sort son nouveau Madone avec son Isospeed révolutionnaire et Colnago teste son Prototipo. Sinon la tendance qui sort du peloton c’est le tubeless qui devient omniprésent même si quelques équipes (Team DSM, Arkéa-Samsic, Cofidis, Astana-Qazaqstan, Team BikeExchange-Jayco, Israel-Prelmier Tech) restent intégralement sur boyaux. Après le disque ce devrait donc être le prochain grand changement dans nos habitudes…
Ag2R-Citroën Team(Fra)
L’équipe française dispose avec les BMC Teammachine SLR 1 du vélo parfait pour affronter les étapes du Dauphiné. Un montage sans fioriture, fiable et efficace.
Sur ce Dauphiné, il y a uniquement des BMC Teammachine SLR01. Crédit Frédéric Iehl
Les fi’zi:k Antares 00 Adaptive Versus sont toujours appréciées. Crédit Frédéric Iehl
Chez Ag2R-Citroën, l’effectif se partage entre boyaux, Tubeless et pneus. Et sur cette machine ce sont des pneus ! Crédit Frédéric Iehl
Astana-Qazaqstan Team (Kaz)
L’équipe reste sur son matériel « traditionnel » pour le Dauphiné et roule sur boyaux. On observe que les coureurs sont tantôt en pédales Look Keo Blade Carbon Ti Ceramic, Tantôt en Keo 2 Max Carbon.
Les Astana-Qazaqstan se répartissent entre les Wilier Zero SLR et en Filante SLR
Le nom est des coureurs est placé sous le tube supérieur. En sortant de la voiture, le mécanicien a confirmation que c’est le bon vélo. Crédit Frédéric Iehl
Astana-Qazaqstan est avec Intermarché-Wanty-Gobert la seule équipe à utiliser les trains de galets OSPW de Ceramicspeed. Crédit Frédéric Iehl
Bahrain-Victorious (Brn)
Ici c’est le tubeless qui prévaut, à part une ou deux exceptions ! Les deux grands gabarits du team préfèrent le Merida Reacto, mais les autres exploitent le Scultura avec bonheur. Et c’est en douze vitesses !
Le Merida Scultura était largement préféré pour ce Critérium du Dauphiné. Crédit Frédéric Iehl
Les Merida Reacto étaient aussi de la partie avec deux coureurs. Crédit Frédéric Iehl
Les Barhain-Victorious adoptent presque exclusivement le tubeless ! Crédit Frédéric Iehl
Bora-Hansgrohe (Ger)
L’équipe allemande dispose d’un montage identique à celui des autres « équipes Specialized. La transmission est en 12 vitesses mais avec des pédaliers-capteurs de puissance 11 vitesses.
Les coloris des Tarmac SL7 spnt sympathiques cette année. Ici ceux de Bora-Hansgrohe. Crédit Frédéric Iehl
Le guidon Roval Rapide est complété d’un support de compteur K-Edge aux couleurs de l’équipe Bora-Hansgrohe. Crédit Frédéric Iehl
Si la plupart des équipes sponsorisées par Specialized, roulent en tubeless sobrement marqué S-Works. Chez Bora-Hansgrohe, le Turbo a été mal noirci et que signifient les T2/T5 ? Crédit Frédéric Iehl
B&B Hôtels-KTM(Fra)
Hormis le nouveau KTM Revelator Alto , on pouvait constater que l’équipe roule également en tubeless cette année.
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L’équipe roule en tubeless tout le temps. Crédit Frédéric Iehl
Cofidis (Fra)
L’équipe française reste fidèle au boyau. Point de trace des derniers produits Michelin, la gamme Power Cup. En revanche on cherche à gagner un peu de poids en adoptant les porte-bidons Elite Super Leggero, mais aussi surtout au niveau du capteur de puissance.
Les De Rosa Merak de Cofidis, ici celui de Benjamin Thomas sont adaptés à tous les parcours. Crédit Frédéric Iehl
Pour gagner du poids, un pédalier SRM Origin Carbon et non la version Campagnolo. Crédit Frédéric Iehl
Les Cofidis sont toujours en boyaux Michelin. Les Power Compétition et non les Power Cup. Crédit Frédéric Iehl
Les compresseurs électriques ont remplacé les pompes à pieds dans les équipes… Crédit Frédéric Iehl
EF Education-Easypost (USA)
La tendance découverte au moment du Het Nieuwsblad Omloop se confirme. Les pédaliers Hollowgram n’ont pas la cote dans l’équipe. En lieu et place on retrouve des FSA PowerBox Carbon pour la course et SL-K pour le dépannage.
SuperSix Evo et SystemSIx sur cette étape, mais une chose est sûre, les pédaliers sont des FSA PowerBox Carbon et non des Hollowgram. Crédit Frédéric Iehl
Les vélos de secours sont équipés de manivelles FSA SL-K. Crédit Frédéric Iehl
Le compteur Wahoo Elemnt Bolt 2 trouve sa place en avant du guidon intégral Vision Metron. Crédit Frédéric Iehl
Les bidons compostables de Cannondale sont toujours de la partie. Crédit Frédéric Ihl
Le porte-bidon, Elite Super Leggero Carbon s’implante sur de nombreuses machines. Crédit Frédéric Iehl
La classe que cette valve violette. Le 5 permet d’identifier la roue. Pour un coureur, pour un test ? Crédit Frédéric Iehl
Groupama-FDJ (Fra)
Pas de fantaisie en termes de matériel chez Groupama-FDJ pour ce Dauphiné 2022. David Gaudu et ses coéquipiers roulent sur le Lapierre Xelius SL3 équipé de groupes Shimano Dura-Ace 12 vitesses complets !
Le vélo de David Gaudu est identique à celui des camarades. Crédit Frédéric IehlDavid Gaudu a un certain nombre d’entretoises sous sa potence ! Crédit Frédéric Iehl On remarque que les caches de vis de plateaux ne sont plus là ! On retrouve une esthétique à l’ancienne. Crédit Frédéric IehlGroupma-FDJ est en tubeless également. Crédit Frédéric Iehl
Ineos-Grenadiers (GBR)
Ineos-Grenadier est aussi en groupe Shimano Dura-Ace 12 vitesses complets, sauf exception. Et cette équipe adepte des Marginal Gain roule tubeless. Un signe ? Sinon sur cette étape, pas de trace des roues Princeton, mais elles sont encore là pour les grandes occasions !
Les Pinarello Dogma F d’Ineos-Grenadiers sont tout Shimano Dura-Ace 12 vitesses. Sauf celui de Filippo Gana qui a encore un pédalier 11 vitesses. Crédit Frédéric Iehl
Le petit bout de caoutchouc pour fixer le transpondeur se fait de plus en plus discret. Crédit Frédéric Iehl
Chez Ineos-Grenadier même les roues sont marquées au nom du coureur. Crédit Frédéric Iehl
Israël Premier Tech (ISR)
L’équipe de Chris Froome utilise désormais des disques Shimano (fini Swissstop ?) et des pédaliers Rotor. L’anglais a rajouté ses plateaux O’Symetric. Si Ceramicspeed fournit toujours les roulements du cadre, plus personne n’est en OSPW cependant.
Le Factor Ostro Vam est la machine de prédilection de l’équipe. Crédit Frédéric Iehl
Les Factor d’Israel-Premier Tech emploient les roulements Ceramicspeed, mais plus les trains de galets OSPW. Crédit Frédéric Iehl
Chris Froome est resté fidèle aux plateaux O’Symetric. Il emmène plus gros maintenant, un 54-42 contre un 52-39 avant. Crédit Frédéric Iehl
Sur le vélo de Chris Froome, il y a ce bloc de mousse dure pour éviter les sauts de chaîne. Crédit Frédéric Iehl
Les bidons sont marqués au nom du coureur aussi ! Crédit Frédéric Iehl
Les roues Blackinc Thirty sont préférées pour la montagne. Crédit Frédéric Iehl
Et toujours en boyau Maxxis. Crédit Frédéric Iehl
La fixation du compteur Hammerhead Karoo 2 est vraiment originale. Crédit Frédéric Iehl
Les Sidi de Chris Froome sont originales… Crédit Frédéric Iehl
Intermarché-Wanty-Gobert (Bel)
En dehors du nouveau vélo dans l’équipe Intermarché-Wanty-Gobert, il y avait les roues Newmen à voir. Pour le reste l’équipe roule en tubeless et utilise toujours les trains de galets OSPW de Cermicspeed.
Les Intermarché-Wanty-Gobert utilisent deux tailles de jantes, les 50 et les 42.5. Crédit Frédéric Iehl
La selle Prologo Scratch M5 a toujours ses adeptes. Crédit Frédéric Iehl
Le revêtement CPC a moins d’utilisateurs cette saison. Crédit Frédéric Iehl
Jumbo-Visma (Ned)
Le team Jumbo-Visma adapte ses machines au terrain et jongle entre Cervélo S5 et R5. Et du point de vue matériel sur ce Critérium du Dauphiné 2022, ce sont les pneumatiques qui étaient le plus panachés dans l’équipe. Du boyau, mais aussi divers tubeless.
Le champion de Belgique a toujours son Cervélo S5 aux couleurs nationales. Crédit Frédéric Iehl
Wout van Aert a choisi le tubeless le plus performant de Vittoria. Le Speed dédié aux chonos. Crédit Frédéric Iehl
Primoz Roglic roule en boyaux lui ! Crédit Frédéric Iehl
Primoz Roglic utilise cette selle, pas une fi’zi:k… Crédit Frédéric Iehl
Cette fi’zi:k Arione 00 Versus n’est plus au catalogue. Crédit Frédéric Iehl
Lotto-Soudal (Bel)
L’équipe belge reste fidèle à ses vélos aéro sur tous les parcours et adapte le comportement de ses machines en jouant sur les roues. On remarque que le panachage du début de saison (chaînes KMC, Plateaux Rotor) n’a plus trop la cote.
L’équipe Lotto-Soudal reste toujours fidèle à ses Ridley Noah FAST. Crédit Frédéric Iehl
Les Lotto-Soudal utilisaient en début de saison des chaînes KMC. Qu’on retrouve sur les vélos de galerie. Crédit Frédéric Iehl
Les vélos de courses sont, eux, revenus aux chaînes Shimano. Crédit Frédéric Iehl
Pour la montagne les Lotto-Soudal ont des DT Swiss Mont Chasseral, les roues les plus légères de la gamme.
Il n’y a plus beaucoup de leviers de freins réglés verticalement maintenant… Crédit Frédéric Iehl
Movistar Team (Esp)
L’équipe espagnole exploite ses Canyon Aeroad CFR sur tous les terrains. Une bonne partie de ses coureurs roulaient en boyaux, l’autre en tubeless.
Les Canyon Aeroad CFR utilisent des plateaux de 52-39. Crédit Frédéric Iehl
Les roues de course sont à boyaux sur le Dauphiné, mais celles de secours sont en tubeless… Crédit Frédéric Iehl
Une partie de l’équipe Movistar Team roule avec des pédales Look Keo 2Max Carbon.
Quick-Step Alpha Vinyl Team (Bel)
Les S-Works Tarmac SL7 de Quickstep-Alpha Vinyl sont vraiment en configuration 2022. Douze vitesses, tubeless tout est au top.
Cette version du Tarmac 7 mérite le soleil ! Les nuances de bleu sont alors magnifiques. Crédit Frédéric Iehl
L’équipe Quickstep-Alpha Vinyl est l’une des rare à être tout Shimano Dura-Ace 12 vitesses. Crédit Frédéric Iehl
Les tubeless sont sobrement nommés S-Works. Crédit Frédéric Iehl
Les rubans de cintre Supacaz sont toujours terminés avec cette bande de tissu. Crédit Frédéric Iehl
La selle S-Works Romin Mirror trouve son public aussi. Crédit Frédéric Iehl
Si on regarde bien , on voit que la jante « déborde » du pneu ! Crédit Frédéric Iehl
Team Arkea-Samsic (Fra)
Pas de nouveauté visible chez Arkea-Samsic, de l’éprouvé et du fiable. Mais Warren Barguil a droit à son vélo personnalisé ! Et on remarque que l’équipe roule boyaux.
La machine de course de Warren Barguil est noir brillant. Crédit Frédéric Iehl
Le breton a ce « joker » près de la potence. Crédit Frédéric Iehl
Le vélo de secours de Warren Barguil est presque identique à sa machine de course. Mais il est mat et brillant et comporte les 3 bandes rouges. Crédit Frédéric Iehl
Les vélos d’Arkea Samsic portent les couleurs de la Bretagne. Crédit Frédéric Iehl
Team BikeExchange-Jayco (Aus)
Le Team BikeExchange-Jayco n’est pas en tout Giant, ou en Cadex ! On retrouve encore des boyaux Vittoria pour compléter l’équipement. Côté transmission, on retrouve un mix 12 et 11 vitesses.
Les Giant TCR Advanced SL sont très réussis dans cette teinte. Crédit Frédéric Iehl
Les Propel sont toujours aussi massifs et se destinent à des coureurs puissants. Crédit Frédéric Iehl
Le Team BikeExchange-Jayco est en boyaux Vittoria et roues Cadex. Crédit Frédéric Iehl
Le support de compteur est pour le moins « original » avec cette avancée. Crédit Frédéric Iehl
On retrouve cette selle Cadex Boost sur le vélo d’Amund Grondahl Jansen. Crédit Frédéric Iehl
Les autres membres de l’équipe restent sur des selles Giant, comme cette Contcact SLR. Crédit Frédéric Iehl
Team DSM (Ned)
Le Team DSM est toujours en 11 vitesse et en boyaux. Un certain classicisme ? Les vélos choisis pour ce Dauphiné étaient les Scott Addict RC.
Les Scott du Team DSM sont toujours en 11 vitesses. Crédit Frédéric Iehl
Le vernis souffre sur les jantes. Impacts, chutes mais aussi dévoilages ! Crédit Frédéric Iehl
Team TotalEnergies (Fra)
L’équipe de Jean-René Bernaudeau a fait un bon Dauphiné 2022 et mis son matériel à l’honneur. Les vélos ont encore en 11 vitesses.
C’est sans doute la teinte la plus réussie ! Les Tarmac SL7 de TotalEnergies ont été à la fête sur le Dauphiné 2022. Crédit Frédéric Iehl
Trek-Segafredo(USA)
En attendant la sortie du nouveau Trek Madone, absent des paddock lors de notre visite, peu de chose à se mettre sous la dent. Sauf des choix pneumatiques étonnants…
Chez Trek-Segafredo, point de tubless, mais tous les boyaux de la gamme Pirelli et parfois sur le même vélo ! Ici à l’avant un P-Zero Race Tub SL. Crédit Frédéric Iehl
Et à l’arrière une P-Zero Velo 25. Crédit Frédéric Iehl
UAE Team Emirates (UAE)
En attendant la version définitive du Prototipo, le Colnago V3RS reste la valeur sûre en terme de matériel pour ce Dauphiné 2022.
Les Colnago V3RS sont toujours les cartes maîtresses d’UAE Team Emirates. Avant l’arrivée du Prototipo ! Crédit Frédéric Iehl
UAE Team Emirates roule en Tubeless Pirelli. Ni boyau, ni pneu. Crédit Frédéric Iehl
Un cintre plat cela fait de la place pour le profil du jour ! Crédit Frédéric Iehl
Uno-X Pro Cycling(Nor)
Une équipe et un matériel à découvrir sur ce Critérium du Dauphiné 2022. Car ce team a des ambitions pour les prochaines années. La transmission est en 11 vitesses.
Le Dare VSRu est ici dans sa teinte habituelle. Ses formes aéro ressortent parfaitement. Crédit Frédéric Iehl
Le Dare VSRu existe aussi en noir carbone. Crédit Frédéric Iehl
Le guidon combine un cintre Pro Vibe Aero et une potence Dare Vetox. Crédit Frédéric Iehl
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