Ridley, innovation et personnalisation

Marque belge créée en 1997 par Jochim Aerts, Ridley propose une vaste gamme de vélos personnalisables à l’envie. L’idéal pour avoir la machine parfaite !

Chez Ridley, tout a commencé par de l’émaillage dans les années 90, puis les cadres sont arrivés, très rapidement suivis par les vélos complets. Née dans les Flandres, où le vélo est religion, la marque belge s’attache à proposer des machines qui correspondent aux désirs de ses clients.

Et pour cela, Ridley ne se contente pas de jouer sur les options de montages ou de décoration. Elle créée des cadres qui sortent des sentiers battus et innove, notamment avec Bikevalley ce pôle de performance accolé à l’usine. Et si la marque s’est taillée une solide réputation dans le monde du cyclo-cross, elle excelle aussi sur la route où certains modèles ont été (trop ?) précurseurs.

On oublie souvent que c’est avec le Ridley Damoclès en 2001 que sont arrivés les pivots coniques sur nos vélos. La famille des cadres Noah créée en 2006 a ainsi (r)amené dans le peloton le vélo aérodynamique jusque là délaissé au profit du seul gain de poids. Il y a aussi eu les freins « intégrés », IBS en 2011. Si on regarde bien dans le catalogue Ridley actuel, il y a très certainement le vélo tendance de demain…

Un vélo pour chaque utilisateur plutôt que pour toutes les utilisations !

Comme l’explique Bert Kenens, Chef produit,  » Chez Ridley nous produisons plusieurs vélos par segment, parce qu’il correspondent en fait à un usage différent. En intensité, en durée ou en façon de faire. Par exemple pour le gravel on est face à une pratique large qui va de l’usage des randonneuses sur des routes revêtues ou non au VTT hardtail, du voyage à vélo à la compétition pure et dure. Un seul et même vélo ne peut pas faire tout cela ! Pour cette raison, Ridley couvre le segment du gravel avec trois machines. Le Grifin (qui remplace le Kanzo allroad) est ainsi un vélo allroad très à l’aise sur route donc, mais qui peut affronter des chemins et sentiers sans difficulté une fois muni des pneumatiques voulus. Avec le Kanzo Adventure on peut s’attaquer au bikepacking et affronter des terrains très exigeants. Enfin le Kanzo Fast est destiné à la vitesse et induit dès lors un pilotage pointu qui ne conviendra pas à tout le monde. La démarche est la même pour toutes nos familles de vélos, couvrir tous les besoins pour que chacun trouve le vélo qui lui convienne ! «  On retrouve cette démarche sur la route, le cyclocross ou le VTT.

Une conception de pointe

Ridley conçoit ses cadres en interne. Son bureau d’études dessine les formes, étudie les géométries et détermine les layups puis fait réaliser des prototypes, non roulables, par son sous-traitant en Asie. Quand il sont reçus ils passent une batterie de tests labos et des corrections sont apportés afin d’obtenir des machines utilisables sur le terrain e correspondant au cahier des charges. Ils partent également à l’UCI pour y être validé.

L’atout de Ridley se nomme donc Bike Valley. La structure attenante à l’usine comprend un vrai centre de performance dont une soufflerie qui permet de valider les travaux aérodynamique de la marque. C’est ici que le vélo, la position et l’équipement de Victor Campanaerts ont été validés pour son record de l’heure. La présence à proximité de l’usine des teams et athlètes soutenus par la marque belge permet également d’avoir un retour rapide sur les prototypes.

Une décoration unique

À la base la société de Jochim Aerts a donc commencé par la peinture. Cela reste la spécialité maison ! Ridley produit les masques, caches et autres outils pour assurer le décor de ses cadres. Ceux-ci arrivent bruts de l’usine de fabrication. Ils sont poncés et revêtus d’apprêt puis peints en cabine. En fonction du décor choisi et des marquages, le temps de peinture peut prendre de quelques heures à plusieurs jours, le temps que les couches sèchent.

Pour les alus le passage au four accélère le tempo, pour le carbone la séchage s »effectue à l’air… Et il y a un bien sûr à la fin un contrôle qualité drastique qui peut « réparer » les petites imperfections ou faire refaire toute la peinture ! Et si la marque propose des décorations de « séries » il y a une grande liberté de choix pour le consommateur via le configurateur.

Un montage à la demande !

Ridley propose des montages de bases pour ses vélos, mais il y aussi un configurateur qui permet de réaliser sa machine pièce par pièce. Le montage de série peut aussi être personnalisé au moment de la commande notamment sur les dimensions des cintre, potence, manivelles et des développements, car de toutes façons avant la commande en magasin, le vélo n’existe pas. Tout est à faire. Pour Jochim Aerts le magasin reste l’intermédiaire indispensable : » Le conseil, les réglages, les réparations mais aussi la vente d’un matériel adapté sont la plus value des vélocistes. » Mais au fait pourquoi Ridley ? Parce que Jochim Aerts le créateur de la marque était fan de Ridley Scott. Et comme Scott existait déjà…

Contact : Ridley