Les Bio Shampoo et Bio Degreaser de Monkey Products en test

Monkey Products propose des produits d’entretien bio. Le but est ici de préserver l’environnement lors de leur utilisation. Nous avons ainsi testé le dégraissant et le shampoing pour voir s’ils étaient efficaces.

Un vélo propre est toujours plus performant et agréable à faire rouler. Cambouis, boue, poussière il faut effectuer un lavage pointilleux pour redonner un coup de jeune à sa machine et profiter de ses performances. Pour nettoyer les nôtres nous avons jeté notre dévolu sur les Bio Degreaser et Bio Shampoo de Monkey Products et leur conditionnement en pulvérisateur d’1 l, au prix respectifs de 15 € et 16 €. Leur formule neutre et sans phosphate préserve donc l’environnement et se veut aussi efficace que les produits « plus traditionnels » de la gamme. Pour ce test nous avons nettoyé deux machines. Le vélo « d’hiver » que nous avions cru propre depuis mars mais qui était en fait très très sale, trainant une bonne couche d’huile « noire », de la boue et du sable. Et un autre vélo nettement mieux entretenu car lavé une fois par semaine, lui !

Le Degreaser Bio Monkey Products

Le mode d’emploi du dégraissant précise de le pulvériser sur les surfaces à nettoyer, d’attendre un peu de frotter avant et de rincer à l’eau. Nous avons fait ainsi, et nous avons aussi pulvérisé le dégraissant sur un pinceau pour atteindre les endroits les plus difficiles. Nous avons ensuite rincé le vélo mais pas au jet, ce qui a son importance en fait…

La transmission avait été abondamment huilée… Crédit Frédéric Iehl
La cassette est assez bien nettoyée. Nul doute qu’avec un jet puissant et une brosse dure on aurait eu un meilleur résultat encore. Crédit Frédéric Iehl
La chaîne n’était pas trop « sale » même si bien huilée… Crédit Frédéric Iehl
Après le passage du dégraissant, il reste quelques impuretés qui n’ont pas été chassées par l’eau de rinçage. Crédit Frédéric Iehl

Sur le vélo entretenu, le résultat est presque parfait. Le cambouis s’en va rapidement, il n’y a guère qu’entre les maillons de la chaîne, dans ses rivets et dans certaines zones très difficiles d’accès qu’un peu de cambouis persiste. L’absence de pression lors du rinçage peut aussi expliquer cela, car le jet d’eau aurait certainement chassé les particules, un saut d’eau non… Mais on est presque au niveau du dégraissant Morgan Blue, notre référence en la matière, donc plutôt très bien. On ne note aucune agressivité sur les surfaces quelles qu’elles soient.

On est d’accord, c’est plus que de la négligence cette saleté. Crédit Frédéric Iehl
Le dégraissant en a enlevé pas mal. Mais il faudra prévoir un second passage pour obtenir un résultat satisfaisant. On en est loin… Crédit Frédéric Iehl

Avec le vélo « négligé » c’est un peu plus compliqué de nettoyer… Après application du dégraissant, La chaîne est extérieurement quasi aussi propre que dans le cas précédent, mais le cambouis dans les maillons n’a pas été assez « attaqué » et le rinçage ne fait rien sortir ou presque. Le Bio Degreaser est forcement moins agressif qu’un produit avec solvant et l’absence de jet d’eau n’aide pas. Le nettoyage de la cassette montre également ses limites ! On est alors loin du dégraissant végetal Décathlon.

Avec une chaîne dans cet état, on part de loin. Crédit Frédéric Iehl
Et n arrive là quand même. Plutôt bien, même s’il reste de nombreuses impuretés dans les maillons. Faute de jet d’eau très certainement. Crédit Frédéric Iehl

Avec le pinceau impossible de bien récupérer une propreté satisfaisante, même avec une pulvérisation supplémentaire du Monkey Products Bio Degreaser. Pour aller plus loin, mais pas avec un résultat parfait, il faut y aller à la brosse. Et il faudra un second lavage complet pour être nickel. Pour optimiser l’effet du Monkey Products Bio Degreaser, il est donc impératif d’utiliser une vraie brosse à poils longs et durs pour tout nettoyer en profondeur, et de disposer d’une bonne pression d’eau pour le rinçage. Surtout sur un matériel très sale… Le mieux étant d’être régulier dans ses lavages pour pour profiter de ce dégraissant. Au final on y gagne en temps et en dégraissant !

Notre avis sur le Monkey Products Bio Degreaser

2023 Test Monkey Products Bio Degreaser et Bio Shampoo — Ce dégraissant agit parfaitement s’il est associé à une brosse à poils durs et à un jet d’eau un peu puissant. Crédit Frédéric Iehl

L’odeur du dégraissant n’est pas désagréable et disparait dès le rinçage en plus, surtout si on applique du shampoing après. Si on a une brosse, un bon jet pour le rinçage et qu’on nettoie régulièrement sa machine, le Bio Degreaser de Monkey Products se révèle très efficace, l’égal des meilleurs. En revanche, si on du genre à laisser le vélo mariner dans son jus un certain temps et qu’on a juste un seau d’eau, il est nettement moins adapté… Le pulvérisateur d’un litre est vendu 15 €. Côté consommation, il se montre assez économe et on doit à priori faire une bonne douzaine de vélos avec le bidon d’un litre. Moins ils sont sales, plus on en fait ! Il existe bien sûr des recharges de concentré du Monkey Products Bio Degreaser. Elles font 250 ml (12 €), 1l (40 €) et 5l (131 €) et permettent de faire 4 fois plus de dégraissant que leur contenance. Un très bon achat si on est soigneux de son matériel et respectueux de l’environnement.

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A retenir

Les points positifs

Économique
Parfait sur un vélo entretenu
Efficace sur les huiles et les cires

Les points à améliorer

Nécessite d’avoir de la pression d’eau pour le rinçage
Moins efficace pour « décrasser » un vélo oublié dans sa saleté…

Le Bio Shampo Monkey Products

Avant d’utiliser le Shampoo Bio Monkey Products, il faut rincer le vélo à grandes eaux pour décoller les éventuelles saletés, ramollir et dégager la boue. Sans jet et avec un simple seau d’eau, il ne faut pas hésiter à une utiliser une grosse éponge qu’on trempera souvent pour humidifier la saleté et la faire partir sans frotter. Ceci fait, on applique ensuite le shampoing avec le pulvérisateur, il se créé immédiatement une abondante mousse qu’on laisse agir. On frotte ensuite avec une éponge, ou une microfibre et on rince à l’eau. Les traces et derniers dépôts disparaissent. Là encore la présence d’un vrai jet d’eau avec de la pression est un vrai plus. Le résultat du Bio Shampoo est convaincant sur la poussière, la boue, les projections de cambouis-dégraissant et les traces de boissons énergétiques, même anciennes.

En revanche si on a des traces de liquide préventif, pas de miracle le Bio Shampoo de Monkey Products est sans effet, il faut frotter pour l’user et donc l’enlever. Une fois le vélo sec, la finition est très bonne. On peut rajouter un polish pour faire durer la propreté, mais les surfaces ont déjà retrouvé leur éclat et le rendu (mat ou brillant) du vernis du cadre est respecté.

Notre avis sur le Monkey Products Bio Shampoo

Plus le vélo sera sale, plus la saleté sera ancienne, plus il faudra d’eau et de pression avant d’appliquer le Bio Shampoo ! C’est finalement le facteur limitant de l’usage de ce shampoing. Mais une fois le vélo recouvert de mousse, inutile d’en rajouter, la quantité pulvérisée suffit largement. Les résultats sont là, une fois le vélo bien frotté et rincé, la saleté est partie ! Le pulvérisateur d’un litre Bio Shampoo de Monkey Product est vendu 16 € et permet de traiter une petite dizaine de vélos. On retrouve des recharges concentrées, 250 ml (10 €), 1 l (30 €) et 5 l (106 €) qui permettent de faire 4 fois leur contenance de shampoing. Le produit est au final assez économique et très efficace pour une version bio et la finition est parfaite