Test Bryton Rider 420 : à l’épreuve de la route !
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Attrayant par son tarif et ses fonctions, le GPS Bryton Rider 420 méritait d’avoir un test poussé afin de savoir si les promesses étaient tenues !
Le Bryton Rider 420 est parmi les moins cher des GPS du marché avec ses 129 €, mais il ne propose pas une expérience au rabais pour autant. Il est compatible avec tous les capteurs : cardiaque, de vitesse, de cadence et de puissance du marché. Il se prête également au suivi de trace. Des prestations qu’on trouvait sur des GPS nettement plus chers… D’où le test du Bryton Rider 420 !
A paramétrer par l’application dédiée
Le paramétrage du Rider 420 peut se faire directement par le compteur. Il faut être alors très patient car ce n’est pas franchement convivial. On passe son temps à aller d’un sous-menu à l’autre avec le risque de ne plus savoir comment y retourner pour la fonction suivante… Crise de nerfs possible. L’autre solution, nettement plus facile, est de passer par l’application Bryton Active pour Smartphone. Elle existe sur Android et sur iOs, pour smartphone et tablette à chaque fois. Elle est très pratique quand elle marche en fait… Il semble que la version Android soit moins buggée que l’iOs, mais force est de constater que les utilisateurs ne sont pas forcément convaincus. Elle n’obtient qu’une note de 2,8 sur Android et d’1,7 sur iOs. Manque de chance pour nous c’est cette version que nous avons utilisée…
Bryton Active… A débugger très vite
On peut ainsi très bien lancer Bryton Active plusieurs fois d’affilée sans difficulté et puis à un moment elle ne se lance plus du tout. Enfin si, elle se lance, mais il faut être très patient… Une dizaine de minutes minimum. Il n’y a pas règle. Nous l’avons testée avec iOs12, iOs 13 sur iPhone 6S plus et 11 Pro et iPad Mini, avec les mêmes résultats déplorables… Dommage car c’est elle, et elle seule, qui va servir d’interface pour paramétrer les pages d’informations du compteur, transférer les traces, les sorties et les exercices d’entraînements. Sans elle, en raccordant le GPS à un ordinateur, on peut juste récupérer les fichiers « .fit » dans le dossier « Activités » pour les exploiter via un logiciel tiers comme Golden Cheetah. Mais impossible de paramétrer ou de charger quoi que ce soit sur le GPS, même avec les versions ordinateurs (Mac et Windows) de Bryton Active… Elles ne sont pas prévues pour cela. Dommage.
Paramétré, chargé, prêt à rouler !
A force de patience nous avons réussi à charger des itinéraires, des exercices et à réaliser des menus de pages qui correspondent à nos habitudes et envies. Nous avons lié le Rider 420 à un capteur cardiaque Wahoo et un capteur de vitesse cadence Garmin sans aucun problème. Nous l’avons également lié au téléphone, afin qu’il nous signale appel, mail et SMS. Bref de quoi consommer un peu de courant à chaque sortie…
Une manipulation à mémoriser
Pour allumer le Bryton, on doit agir sur l’un des boutons qui est au dos du GPS. Pour rentrer dans les fonctions, on doit appuyer sur le second bouton placé au dos. Les boutons les plus accessibles, placés sur le bas du GPS, ne servent qu’à passer d’une page à l’autre et à déclencher l’enregistrement et les tours intermédiaires. Il faudra repasser par les fonctions pour enregistrer la sortie. Si on éteint le GPS avant, on perdra les données. Il faut donc mémoriser tous ces gestes avant de sortir ! L’écran n’est pas tactile, mais finalement cela ne manque pas à l’usage. Tout se manipule facilement avec des gants longs.
Il trouve les satellites rapidement
L’acquisition des satellites s’effectue en 15 secondes, par beau temps, mais aussi sous les nuages. On a donc une bonne réactivité. Si on utilise un capteur de vitesse-cadence, on note la même latence. Sur ce plan, le Bryton se montre donc moins à l’aise que notre GPS habituel qui reconnait le capteur dès l’allumage. L’affichage est confortable et lisible sur l’écran 2,3 pouces. Et ce, que le GPS soit placé en avant du cintre ou sur la potence. Nous avions choisi 4 lignes d’affichage ce qui nous permet d’avoir la vitesse en grand et 4 autres informations. Les données affichées sont perçues rapidement. Les notifications s’affichent clairement également et restent assez longtemps pour être vues. On ne peut pas interagir avec elles.
Assez précis dans ses données
Le kilométrage est identique à notre compteur de référence aussi bien en mode capteur que GPS seul. La trace est souvent située sur la route. Mais elle peut aussi se trouver à une dizaine de mètres de celle-ci, ce qui cause quand même quelques variations de distance, mais pas plus qu’avec un autre GPS. On note également qu’il y a une latence plus importante dans l’actualisation de la vitesse et de la comparaison avec la moyenne que sur notre compteur référence. Mais c’est sans incidence sur la précision des données totales. Il n’y a pas ce phénomène d’écart d’actualisation avec la fréquence cardiaque.
Et son guidage aussi !
Pour le guidage, le Rider 420 indique juste la trace à suivre. Si vous vous en éloignez il vous ramène dessus à l’aide d’une flèche qui vous donne la direction à suivre. Il est impossible de programmer un itinéraire directement sur le Bryton. On doit le faire sur le smartphone ou l’ordinateur. Ce qui se fait assez facilement, mais pour le charger sur le GPS, il faut passer par les applications smartphones… L’opération met un peu de temps pour que la trace soit stockée dans le menu idoine. On la rappelle via le menu. Le guidage est assez précis et indique le moment où il faut tourner et le nom de la voie à emprunter. On a aussi la distance qui reste avant le but. En plus de la trace, nous avons deux autres informations d’affichées.
Et l’autonomie alors ?
Nous avons tenu 28 heures seulement, au lieu des 35 heures annoncées. Mais nous avons connecté de nombreux appareils : capteur de vitesse-cadence, de fréquence cardiaque, le GPS bien sûr et le téléphone. Celui-ci a souvent reçu des appels, des notifications etc. Nous avons en plus du temps d’utilisation sur la route, procédé au transfert des données dans les deux sens via bluetooth. On imagine que juste avec le GPS et sans faire de transferts, on ne doit pas être loin des 35 heures. Mais pour comparaison, nous avons été obligé de recharger 3 fois notre GPS de référence pendant ce temps !
Notre avis
Il nous a bien plu le Bryton Rider 420 ! Son autonomie, la possibilité de personnaliser les pages d’informations, sa compatibilité avec les capteurs sont des atouts indéniables. Il est de plus très lisible et une fois la gymnastique du pilotage des fonctions intégrée dans la gestuelle, il se révèle très agréable. Surtout à ce tarif ! Il permet de plus de recycler ces anciens équipements et ou de s’équiper en plusieurs fois. On regrette par contre les aléas de fonctionnement de l’application qui se montrent très pénalisants pour l’utilisateur. A corriger très vite car le Bryton Rider 420 est un produit top !
Fiche technique du Bryton Rider 420
- Écran : 2,3 pouces non tactile
- Compatibilité : ANT+, Bluetooth LE
- Connexions : Strava, Selfloops, Training Peaks via l’application smartphone, notifications appels, mails, SMS
- Fonctions : 77 dont suivi de trace
- Autonomie : 35 heures annoncées avec juste le GPS. 28 heures mesurées avec capteurs cardiaque, vitesse-cadence, suivi de trace, notification téléphone et transmission de données et GPS…
- Dimensions : 50x84x17 mm
- Poids : 69 g unité centrale
- Prix : 130 €
A retenir :
Les points positifs
- Prix
- Compatibilité
- Autonomie
- Précision
Les points à améliorer
- Applications smartphone et ordinateur
Contact : Bryton Sport, Tecnoglobe
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