Prologo Nago R4 PAS 3DMSS, une selle 3D ultra-légère

Prologo a décidé de combiner son concept Multi Sector System exploité sur la Scratch M5 à l’impression 3D. Et cela donne la Nago R4 PAS 3D MSS ! Une selle courte avec un confort d’assise optimal et des grammes en moins !

Il faudra attendre avril pour se procurer la nouvelle selle Prologo Nago R4 PAS 3DMSS. Et aussi débourser 420 €, car la belle n’est pas donnée à l’image des autres selles 3D du marché. Disponible avec un châssis NACK (carbone) et disposant d’une coque en fibres de carbone longue, la Nago R4 PAS 3DMSS, ne fait que 149 g sur la balance ce qui la place en tête des elles 3D dans ce domaine. Et cela ne se fait au détriment du confort. Car Prologo a utilisé son test Pressure Map Myown qui permet de visualiser les zones d’appui des coureurs professionnel et qui a permis d’obtenir une cartographie précise des contraintes.

2024 Selle Prologo Nago R4 3DMSS — Les zones d’appuis sont définies avec le Map Myown. Crédit Prologo

Un appui différencié

L’impression 3D a permis la création de cinq secteurs distincts pour chaque côté de la selle, qui peuvent s’adapter à la morphologie du cycliste. On retrouve sur la Prologo Nago R4 PAS 3DMSS une forme en T et donc le concept de la Scratch M5 mais sur un modèle court cette fois-ci. La dernière née de Prologo ne fait en effet que 245 mm pour 137 mm de large et permettra d’adopter une position aéro tout en conservant un appui confortable.

L’impression 3D permet de réaliser le rembourrage et le revêtement en une pièce dans un matériau durable et à la densité et au design modulable. Car si la nature du matériau est importante, ses formes jouent elles aussi sur sa capacité à se déformer et donc à donner un appui plus ou moins ferme. La Prologo exploite parfaitement cette propriété dynamique.

La selle présente des formes géométriques Voronoï sur toute sa surface, les différences de formes sont en profondeur. Ainsi la partie arrière de la Prologo Nago R4 PAS 3DMSS, zone la plus sollicitée adopte des formes rhombiques près de la coque, sa densité et son coefficient élastique sont élevés pour un appui optimal lors du pédalage. Au centre de la selle, là où les tissu mous reposent, le matériau adopte une forme tétraédriques dans son épaisseu et dispose d’une densité faible et d’un coefficient élastique moyen. Enfin à l’avant, en guise de « rembourrage », on retrouve une densité moyenne et un faible coefficient élastique pour soutenir le pédalage en bec. La forme interne est cette fois-ci de type Kagomé.