Un vélo d’hiver confortable et sûr !

Pour rouler durant l’intersaison en faisant fi des conditions climatiques, voici comment faire de votre machine un vrai vélo d’hiver !

L’hiver, il y a aussi le froid, la pluie, le gel, le sel et la nuit…. Que de souvenirs quand la belle saison sera là ! En attendant, il va falloir affronter ces conditions qui forgent le caractère mais usent la motivation… Si on est bien équipé, avec un « vélo d’hiver » cela se passe généralement bien ! On travaille mieux et l’hiver passe plus vite !

Protéger son matériel

Un film plastique transparent de protection peut être apposé sur les surface sensibles. C’est lui qu’on usera et non les composants ou cadre… Crédit Zéfal

Entre l’humidité et les matières abrasives (sel, sable, silex) qui sont sur la route, les possibilités « d’agressions » du matériel ne manquent pas. Il faut donc préparer sa machine en conséquence. Si votre vélo d’hiver est le même que celui de la saison, on vous recommandera de démonter tout ce qui est « fragile ». A savoir les cassettes en aluminium, les roues en carbone, les pneus légers. Vous aurez monté à la place une cassette en acier, des roues ordinaires avec des pneus renforcés. Vous pouvez également apposer des films plastiques sur les zones de frottements pour limiter les abrasions. Vous en profiterez pour vérifier que les réglages de positions sont conservés et que les points d’appuis (cintre, selle, cales, pédales) sont en bon état.

Mécanicien réglant la position d'un vélo
Vous allez passer du temps sur votre vélo d’hiver, assurez-vous qu’il est réglé comme celui de la saison. Et si vous n’avez qu’un vélo, contrôlez que les réglages n’ont pas bougé.

Si vous vous êtes concocté un vélo d’hiver, il est monté avec des composants qui ont déjà bien tourné et sont moins précieux que « ceux de la saison ». On lui rajoutera également une paire de garde-boues. Il faudra surtout faire attention à ce que cette machine soit réglée d’un point de vue postural à l’identique du vélo de saison. On reportera donc les mêmes cotes, on aura les mêmes pédales, selle et développements afin de limiter la transition avec le matériel de « belle saison ».

patin de frein usé
Il faut toujours adopter des patins de freins compatibles avec ses jantes. Mais il faut tenir compte du fait que l’eau, le sel et le sable les consomment ! C’est aussi vrai pour les plaquettes… On les contrôle donc fréquemment.

L’entretenir pour le préserver

transmission sale
Avec une transmission aussi sale, on ne peut qu’avoir des ennuis et des frais !

Mais dans tous les cas, il faudra prévoir d’entretenir son matériel, nettoyer fréquemment le vélo et sa transmission pour éviter d’user exagérément les plateaux, les pignons et les galets de dérailleur. Pour la chaîne c’est un peu sans espoir. L’abrasion, les lignes de chaîne et l’humidité auront raison d’elle à la fin de l’intersaison. Mais le nettoyage a aussi la vocation de prévenir les ennuis… Ne vous en abstenez pas !

nettoyage haute pression
Le lavage du vélo est un point capital pour être tranquille durant l’hiver.

Être confortable

Cannondale Synapnse de 2016. un bon vélo d'hiver
Avec des garde-boues, le vélo est moins sportif, mais on roule au sec ! Crédit Cannondale

Les garde-boues sont un vaste sujet de discussion. Ils alourdissent le vélo, physiquement, aérodynamiquement et esthétiquement. Mais qu’est-ce que cela protège bien ! Enfin le cycliste (sauf ses pieds), car pour le vélo il y a peu d’effet en fait… La transmission, la boîte de pédalier, le bas du cadre seront toujours très exposés aux projections. Mais pour les vêtements cela fait une grosse différence. On améliorera ainsi la durée de vie des vestes et des cuissards en ayant moins besoin de les laver de façon « intense ». La saleté de la route ne sera plus projetée sur vous, sauf si vous êtes en groupe… Mais il y en aura quand même nettement moins. Ensuite, si vous roulez sur chaussées humides mais sans précipitations, vous protégerez aussi votre peau. Car qui a roulé dans la saumure sait que son fessier est vite irrité ! Plusieurs options existent en matière de garde-boue, les intégraux, les amovibles et les Asssaver… Chacun a ses avantages et inconvénients.

Asssaver en situation. Vélo d'hiver
L’Asssaver est un garde-boue minimaliste qui protègera votre séant des projections.

La sécurité

En dehors d’avoir un matériel adapté aux conditions climatiques, les pneus et les vêtements notamment, la visibilité est certainement le point le plus capital pour assurer sa sécurité. Les journées sont courtes, les conditions météos moyennes avec pluie, neige, ou brouillard au programme. Ou grand soleil !

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Vélo d'hiver avec éclairage et cycliste habillé de façon visible
Être vu en toutes circonstances est la première des mesures de sécurité à prendre ! Crédit GripGrab

On vous recommande autant que possible de disposer de vêtements visibles ou « au pire » comportant des inserts réfléchissants. Au pire car il faudra une source lumineuse pour les rendre « lumineux ». Beaucoup de textiles techniques sont malheureusement noirs, on fera donc avec… Il y a bien sûr les gilets fluo, mais on peut aussi ajouter les gants, surchaussures, casque, à la liste des éléments qui vous feront voir de loin. Au niveau des pieds, le mouvement du pédalage accentuera la visibilité de façon sensible. Et il y a surtout les feux arrière et avant qui peuvent rendre de sacrés services tant la nuit que le jour ! À ne pas oublier …

Un feu arrière à led sera un vrai plus dans les mauvaises conditions. S’il est rechargé bien sûr. Crédit Specialized
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