La Pascale portait bien son nom en 2023 ! Et comme chaque année, il y avait des choses à voir dans les paddocks de Paris-Roubaix tant en termes de tendance pour les vélos que d’innovations pour le matériel.
Que retenir de l’édition 2023 de Paris-Roubaix en termes de vélos et de matériel ? Que l’aéro domine envers et contre tout ! Et que les innovations portent plus sur le pneumatique et ses accessoires. Au départ à Compiègne, il y avait finalement peu de vélos spécifiques pour Paris-Roubaix, mais des machines « courantes » adaptées à ces routes !
A priori il s’agit d’un nouveau Canyon Aeroad CFR. Seul Mathieu van der Poel l’a. En course mais aussi en vélos de secours. Crédit Frédéric Iehl
Au kilomètre 190, un smiley pour Mathieu van der Poel… Juste après Wallers. Crédit Frédéric Iehl
Le néerlandais disposait d’un double ruban de cintre et il était en tubeless sur son vélo de course. Les machines de secours étaient sur boyaux. Crédit Frédéric Iehl
Les Cervélo Caledonia 5 de Jumbo-Visma étaient équipés de guidons traditionnels mais aussi de modèles intégraux, des Visions Metron 5D. Crédit Frédéric Iehl
Point de Domane, mais des Madone SLR pour les Trek-Segafredo. Crédit Frédéric Iehl
Mats Pedersen emploie un guidon très plongeant sur son Madone. Crédit Frédéric Iehl
Nils Politt a choisi le Tarmac SL7 pour cette épreuves. Crédit Frédéric Iehl
Stefan Kung a utilisé son Lapierre Xelius SL3 sur cette édition. Crédit Frédéric Iehl
À l’image de nombreuses équipes, Intermarché-Circus-Wanty est restée fidèle aux vélos aéro pour Paris-Roubaix. Crédit Frédéric Iehl
Les Arkea-Samsic ont conservé leur Binachi Oltre RC pour Paris-Roubaix. Mais avec un guidon traditionnel… Crédit Frédéric Iehl
Suite aux casses survenues au Grand Prix de Denain sur le vélo d’Hugo Hofstetter, l’équipe n’a pas voulu prendre de risque et a réalisé ce montage. Crédit Frédéric Iehl
Le Colnago V4RS de secours de Matteo Trentin, chaussé de tubeless de 32 mm. Crédit Frédéric Iehl
Matteo Trentin a besoin d’une potence plongeante. Il n’y en a pas chez Enve… alors on tape dans le stock. Crédit Frédéric Iehl
Pour son dernier Paris-Roubaix, Peter Sagan a fait confiance une fois de plus au S-Works Roubaix. Crédit Frédéric Iehl
Il ne faut oublier que la direction des S-Works Roubaix comporte une suspension. Les équipes font appel à des préparateurs pour avoir l’amorti voulu. Crédit Frédéric Iehl
Les Cannondale d’EF Education-Easypost étaient tous montés en tubeless Vittoria Corsa Control. Crédit Frédéric Iehl
Le leader de l’équipe Cofidis, Maximilian Walscheid, a préféré rouler sur le Look 785 Huez RS. Un bon choix, même si un problème de dérailleur l’a handicapé. Crédit Frédéric Iehl
En dehors de son leader, l’équipe Cofidis a utilisé le nouveau cadre sur les secteurs pavés. Crédit Frédéric Iehl
Les Pinarello Dogma F du recordman de l’heure sont impressionnants Crédit Frédéric Iehl
Filippo Gana disposait des boutons sprinter placé sur le devant du cintre. Pour une fois le ruban de cintre est prolongé presque à la potence. Crédit Frédéric Iehl
Les Wilier Filante on été choisi par tous les coureurs d’Astana-Qazaqstan sauf un ! Les roues sur celui-ci sont les Corima Essentia 40. Crédit Frédéric Iehl
Greg van Avermaet a choisi un BMC Timemachine Road pour les classiques. Cette fois-ci c’est tubeless devant et derrière. Crédit Frédéric Iehl
Le champion de Serbie, Dusan Rajovic, dispose d’un Merida Reacto personnalisé. Crédit Frédéric Iehl
Si chez Soudal-Quickstep et TotalEnergies tout le monde partait en S-Works Roubaix, Nils Politt de Bora-Hansgrohe, préférait le Tarmac SL7. Les Jumbo-Visma étaient eux tous sur des Cervélo Caledonia 5. Alors que chez Trek-Segafredo tout le monde était en Madone SLR ! On remarque que le monoplateau était massivement employé par les équipes en Sram Red eTap AXS. Un seul coureur en Shimano, d’Uno-X Pro Cycling Team, l’avait adopté.
Le vélo de Stefan Kung disposait d’un double plateau 54-46. Crédit Frédéric Iehl
Les athlètes sponsorisés par Sram étaient pour la quasi-totalité en mono plateau. Du 54 ! Crédit Frédéric Iehl
Un seul plateau de 54 dents pour cette machine de l’équipe Uno-X Pro Cycling Team. Crédit Frédéric Iehl
Peter Sagan était le seul partant en transmission mécanique. La fin d’une époque. Crédit Frédéric Iehl
Bingoal WB utilise les rotors et plaquettes Swissstop. Crédit Frédéric Iehl
On note que le 54 dents était le plateau le plus utilisé par le peloton associé parfois à un 46 dents. Pas de chape à gros galets néanmoins sur les vélos au départ. Et une seule transmision mécanique, en Shimano Dura-Ace 11 pour Peter Sagan, comme d’habitude.
Gros pneus, basse pression et gonflage en roulant
Mais c’est du côté pneumatique que cela bouge le plus. Après le Tour des Flandres où le peloton était en 28-30 mm, on est passé au 30-32 mm sur Roubaix. Un peu de boyau, Cofidis, Flanders Baloises et quelques coureurs (Pederser, Stybar), et que du tubeless pour les autres, tous avec des pressions comprises en 3 et 3,6 bars. On remarque que des équipes comme Arkea-Samsic et Movistar sont également parties en tubeless, contrairement à ce qu’elles ont fait sur les autres classiques ou à leurs équipes féminines sur Paris-Roubaix.
Chez Groupama-FDJ, les roues sont identifiées. Ici SK 1 pour Stefan Kung. Crédit Frédéric Iehl
Les pressions sont basses pour les Flandriennes,on est ici chez UAE Team Emirates. Crédit Frédéric Iehl
Chez Israel-Premier Tech on est toujours en Continental GP 5000 S TR, en 32 mm… Crédit Frédéric Iehl
Ce nouveau Tubeless, le S-Works Mondo est semble-t’il destiné au mauvaises routes et conditions météos… Crédit Frédéric Iehl
Même les roues de Filippo Ganna sont personnalisées. Pour la course les flancs des tubeless sont skin, pour le secours ils osnt noirs. Crédit Frédéric Iehl
Les Cofidis étaient sur des boyaux de 30 mm avec une fabrication différente de celles des Michelin Powercup… Crédit Frédéric Iehl
Le Continental Grand Prix 5000 All Season TR s’affichent désormais chez Intermarché-Circus-Wanty. Crédit Frédéric Iehl
Les Vittoria Corsa Pro ont souvent été croisé en 32 mm, ici chez Lotto-Dstny. Crédit Frédéric Iehl
Mais c’est du côté de Jumbo-Visma et du Team DSM qu’il y avait du nouveau. Les deux équipes employaient des mécanismes permettant de gérer la pression des roues tout en roulant. Pour Jumbo-Visma c’était le système Kaps et pour le team DSM le Scope Atmoz. Le principe est simple, il s’agit d’un réservoir d’air comprimé situé autour du moyeu qui est relié à une valve pouvant gonfler ou dégonfler le pneumatique. La commande est sans fil et les pressions sont affichés sur le GPS.
À proximité de la potence, ce ne sont pas des boutons sprinter mais les commandes du système Kaps. Crédit Frédéric Iehl
Le mécanisme est implanté autour du moyeu. Crédit Frédéric Iehl
La durite court le long d’un rayon et arrive à une valve spéciale qui module la pression dans les deux sens. Crédit Frédéric Iehl
Les boutons de commandes du système Scope Atmoz sur le guidon Creston des Scott Foil du Team DSM. Crédit Frédéric Iehl
Le port de charge du boîtier. Crédit Frédéric Iehl
Les valves pour mettre en pression le système. Crédit Frédéric Iehl
Le système Atmoz utilise deux durites et dispose d’une »valve » assez imposante. Crédit Frédéric Iehl
Pour le système Scope Atmoz, il faut équilibrer la jante avec des masselottes. Crédit Frédéric Iehl
Le but était d’être souple sur le pavés et dur sur le bitume ce qui permet de rouler sans compromis avec une efficacité optimale. Les effets n’ont pas été flagrants cette année mais d’ici quelques années cela pourrait bien changer la physionomie de cette course.
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Le reste matériel de Paris-Roubaix 2023
Les Jumbo-Visma en plus du système Kaps arborait un casque symbolisant le cerveau pour inciter à son port ! Crédit Frédéric IehlChez Soudal-Quickstep, les coureurs sont partis avec une clé pour démonter les roues… Crédit Frédéric IehlChez Bingoal-WB on a placé sous les selles des clés Allen de 5 mm pour démonter les Thru Axles. Combien de ces clés sont arrivées à Roubaix ? Crédit Frédéric IehlLe seul train de galets surdimensionnés céramique aperçu dans les paddocks était sur les voitures de secours d’Israel-Premier Tech. Crédit Frédéric IehlUn seul coureur, chez Bora-Hangrohe, a monté des leviers de freins supplémentaires. Une tendance qui se perd. Crédit Frédéric IehlDouble ruban de cintre et plus de surface recouverte chez Movistar. Sur les pavés on roule souvent mains en haut… Crédit Frédéric IehlCette selle Prologo Proxim W650 n’est pas au catalogue. Enfin pas avec un châssis carbone, les pros ont quelques privilèges ! Crédit Frédéric IehlPeter Sagan était le seul partant en transmission mécanique. La fin d’une époque. Crédit Frédéric IehlChez Bahrain-Victorious on a renforcé les porte-bidons Elite Custom Race avec un bout de chambre à air et du papier de verre. Crédit Frédéric IehlChez Q36.5 Pro Cycling Team, on roule sur des Pirelli en 30 mm et on prépare les porte-Bidons ainsi ! Crédit Frédéric IehlCette potence de 17 cm était sur le vélo de Jonas Rutsch. Crédit Frédéric IehlGianni Moscone a préférer utiliser sur Roubaix des pédales Look Keo 2 Max Carbon comme ses coéquipiers. Crédit Frédéric Iehl
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