Vélo et home-trainer, prendre soin de son matériel
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Si on évite la pluie, la boue et les chocs de la route avec le home-trainer, cette activité impose un minimum d’entretien pour son vélo.
Avec des heures passées sur le home-trainer, le vélo réclame un entretien léger mais particulier. Certes, on n’est plus exposé aux éléments, mais il y a les contraintes liées au home-trainer et la sueur ! Si le vélo est bien fixé, et bien gonflé, il ne sera pas endommagé par le home-trainer, dans le cas contraire attention ! Voici nos conseils pour conserver un matériel en parfait état.
Les précautions avant !
On commence par s’assurer que tout tient en place. Notamment au niveau de la fixation du vélo sur le home-trainer. On fera un premier test à la main. Ensuite, on montera sur le vélo et on donnera quelques coups de pédales pour s’assurer que rien ne bouge. En effet, avec le poids du cycliste, la sensation de mouvement et les jeux éventuels peuvent être amplifiés. S’il y a des accessoires particuliers pour la fixation, blocage rapide ou cuvettes, il faudra les utiliser impérativement. Si on utilise un vélo à frein à disque et un Direct-Drive, il faudra mettre une cale entre les plaquettes pour éviter tout collage lié à un freinage intempestif…
On gonflera également ses pneus. L’avant et l’arrière ont intérêt à être à la pression habituelle pour restituer d’une part les sensations, mais aussi pour que la contrainte soit la plus réaliste possible tout en minimisant l’usure.
On procèdera également à un petit test d’indexation. Car le home-trainer, hormis les 3 rouleaux, prend appui sur la patte de dérailleur. On peut donc avoir de mauvaises surprises. Inutile de rouler avec une indexation qui grattouille ! Il y a déjà assez de bruit comme cela !
Enfin on sèchera la chaîne. En effet, si elle reste « humide », le risque d’envoyer des projections d’huile sur les murs est plus qu’important. Si votre chaine est propre vous avez plus intérêt à utiliser une « cire lubrifiante » et à l’appliquer sur l’intérieur de la chaîne.
A faire après la séance…
On sèche le vélo avec un chiffon, voire une serviette. Le but enlever le maximum de sueur. Si on a un vélo avec câbles, on les sèchera parfaitement, car la sueur rentre partout et risque de les corroder sur la durée. On n’oubliera pas de sécher le dessous de boîte de pédalier et le passage du câble de frein arrière….
Une fois le matériel sec, on mettra une toute petite goutte d’huile sur les vis les plus exposées, potence, cintre, frein avant. On passera également un peu d’huile sur les câbles à l’entrée et à la sortie des gaines.
Si vous avez un home-trainer où la roue arrière repose sur un rouleau, il faudra vérifier le pneu. Surtout l’état de la chape et de la carcasse. La chape finit par cuire avec les frictions sur un rouleau métallique. Elle devient de moins en moins adhérente de ce fait, mais elle peut aussi se décoller ou se déchirer si elle est fine. Si c’est le cas, il peut aussi y avoir un souci avec la carcasse. Comme le pneu chauffe beaucoup, les colles employées peuvent se dénaturer. La carcasse peut alors gonfler et exploser. Il convient donc de vérifier de temps à autre que le pneu est utilisable.
Et pour reprendre la route ?
Il faudra d’abord nettoyer le vélo de A à Z pour chasser toutes traces de sel et de sueur du vélo et de ses accessoires. Le mieux sera de le nettoyer à grandes eaux et le re-lubrifier intégralement.
On changera éventuellement le pneu arrière s’il est « glacé ». Dans le cas où on le garde, il faudra faire attention aux virages par temps humide. Il sera également nécessaire de porter une attention certaine à l’usure de la chaîne si on est sur un Direct-Drive. La cassette n’étant pas la même que sur « les roues d’extérieur ». On revérifiera le réglage de l’indexation, le serrage de la patte et son alignement éventuellement.
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