Boeshield T9, le lubrifiant qui résiste à tout !

Plein de promesses sur le papier, le lubrifiant Boeshield T9 réclamait un test de terrain dans toutes les conditions possibles. C’est fait !

tube de lubrifiant Boeshiekld T9
Ce petit tube n’est pas commercialisé, il s’agit d’un tube démonstration. On pourra traiter 10 transmissions avec ce volume….

Présenté comme un lubrifiant « miracle » le Boeshield T9 donne envie d’être testé. Pour l’application, il faut une transmission propre. Nous avons donc passé au dégraissant deux chaînes qui ont un peu de bouteille, dont une autolubrifiante qui avait perdu de sa superbe et de son traitement. Nous avons aussi appliqué le T9 sur une chaîne neuve, contenant encore sa graisse d’origine… Difficile de la dégraisser à fond, tant cet « enrobage » fait partie de la notion de performance induite par une chaîne neuve, donc nous ne sommes pas allé plus loin avec cette dernière. Nous attendrons que la graisse s’use ! On applique le lubrifiant T9 Boeshield sur la face interne de la chaîne, on attend quelques heures avant d’essuyer avec un chiffon et on roule !

Application du T9 sur la chaîne
Nul besoin de « tremper » la chaîne, une goutte sur chaque maillon suffit.
Chiffon sur la transmission
Une fois le T9 appliqué, il faut patienter quelques heures pour sécher le diluant.

Très endurant sur le sec…

Une fois le petit coup de chiffon passé sur toute la chaîne, on remarque que celle-ci est brillante, mais ne semble pas « huileuse ». On part donc rouler par beau temps avec. Au niveau des sensations, on ne ressent pas de « frottement ». C’est aussi doux qu’avec une chaîne neuve, mais pour être honnête on a généralement la même sensation quand on « noie » la chaîne dans l’huile. Fin de la première sortie d’une centaine de kilomètres. On regarde la chaîne il n’y a pas de poussière ni de corps étranger dans les maillons. Un rapide coup de chiffon pour enlever les salissures et on a une transmission nickel. On repart sans rajouter quoi que ce soit et nous avons atteint les 500 km avec la lubrification de base. La transmission présente quelques traces de salissure et se montre un peu moins agréable. On est encore fluide mais le film lubrifiant s’use, il est nécessaire de penser à tout nettoyer pour repartir neuf. Mais bon 500 km quand même, dans la chaleur de l’été 2019….

Gros plan sur une cassette.
Sur le vélo temps sec, la poussière a fini par s’implanter sur la transmission. Après 500 km quand même.
Passage d'un Sopalin sur une chaîne
En passant ce Sopalin sur la chaîne on constate qu’elle « perd » peu de lubrifiant et qu’elle est somme toute assez propre après 500 km…

Sur le mouillé, c’est étonnant

Le second vélo a roulé par temps sec mais en automne. Environ 300 km ont été parcourus auxquels on rajoute sous la pluie une petite centaine de bornes. Nous avons pris plusieurs bonnes averses avec coups de vent qui auraient du laver la transmission. A l’issue de la sortie, point de bruit, ni de sensation de frottement. L’épisode cracra arrive maintenant… Nous n’avons pas nettoyé la transmission, ni rajouté de T9. Et le lendemain, par temps sec avec un vélo séché dans l’état, nous sommes reparti rouler ! Et cela deux jours d’affilée pour une cinquantaine de kilomètres à chaque fois. La transmission n’est pas sale. Pas aussi propre que sur le sec on vous l’accorde, mais on est très très loin de la « crasse » d’une chaîne huilée qui a connu la pluie… Elle n’est pas bruyante non plus après ces 500 km et surtout elle reste encore silencieuse et fluide. Même si le nettoyage et le renouvellement de la lubrification s’imposent. On est ainsi sûr de pouvoir rouler des heures sous la pluie avec le T9 sans craindre d’avoir une chaîne sèche et des « moineaux » pour les derniers kilomètres…

Chaîne sale avec du lubrifiant Boeshield T9
Après plusieurs averses et une journée de séchage voici l’état de la chaîne. Toujours fluide et sans bruit…
Vélo sale
Le vélo est resté en l’état trois jours… sans fierté, juste pour voir comment la chaîne tournait.
La chaîne n’est plus « huileuse », mais il y a encore un peu de lubrifiant dessus.

Bilan des courses du lubrifiant T9 Boeschield

Nous n’avons utilisé le T9 que sur la chaîne, mais il conviendra aussi à toutes les articulations (freins, dérailleurs), aux roulettes de dérailleurs. Voire même aux cales Speedplay dans la mesure ou le T9 ne « capte » pas les salissures. Pour le nettoyage, l’utilisation d’un dégraissant est un vrai plus pour ôter toutes traces du T9 et rendre la chaîne apte à une nouvelle application. De l’eau savonneuse très chaude pourra y arriver, mais il faudra frotter très fort. Ou disposer d’un nettoyeur haute-pression… Le produit nous a plu. Il est efficace et redonne des sensations agréables quand on roule. Il n’y a pas de projection quand on fait du home-trainer. La transmission est lubrifiée de manière durable et efficace. Quelques gouttes suffisent, donc en matière de coût cela reste raisonnable. On vous recommandera de procéder au renouvellement tous les 400 km par temps très sec, ou à chaque sortie humide. Et ceci afin de profiter de la « glisse » du produit. La seule contrainte tient dans le fait de nettoyer à fond sa transmission avant applications et d’attendre quelques heures avant de rouler…

Les prix

Le T9 est vendu sous diverses formes :

  • Les burettes de 29 ml à 8 € et de 118 ml à 16 €
  • Les Spray de 118 ml à 16 € et de 335 ml à 31 €
  • Le bidon de 3,79 l à 220 €

Contact : T9, Tecnoglobe

Publicités

Share this content:

Publicités

En savoir plus sur Dimensions Vélo

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

3 comments

comments user
mecacote

Enfin , apparemment , un super produit pour les chaines .

Laisser un commentaire